Bonjour,

Aujourd’hui j’ai envie de parler à quelque chose qui me tient à cœur, et qui se retrouve dans toute tentative de  changement suite à un événement subi : la mise en place de limites.

Tout d’abord, précisons de quoi on parle : pour ma part, j’ai souvent observé que pour rebondir après les « épreuves » il avait fallu me repositionner, grâce aux nouvelles connaissances de moi que  j’avais acquises. Après mon long et inaperçu épisode de burn-out, je me suis rendue compte qu’il faudrait impérativement mieux équilibrer ma vie, pour moi il ne s’agissait pas tant d’horaires (j’étais aux 35h) mais plutôt en qualité et en intensité de ce que je pouvais faire en –dehors du travail. Cela peut s’appliquer d’ailleurs dans d’autres domaines… Je l’ai aussi appliqué dans ma relation de couple, plus cette fois-ci en reconnaissance et en respect de mes propres émotions.

Ces limites, on peut donc  se les poser pour soi-même, ou en rapport avec les  autres. Autant le fait de se fixer ses propres objectifs, quand il n’y a aucune incidence sur les autres est simple, autant les choses peuvent se corser quand il y a un lien à l’autre. Par exemple, j’observe que certaines personnes, au nom de cette pose de limites, vont se comporter comme des tyrans. Et comme se comporter comme un tyran entraîne du rejet, cela ne va  pas renforcer la confiance en soi.

Comment donc poser ces limites, de manière à ce qu’elles soient entendues et entendables par les autres ? (autrement dit comment obtenir le respect et non se couper des autres)

Pour ma part, c’est l’attitude que l’on a qui va faire la différence. A chaque fois, j’ai réfléchi longuement, et j’ai acquis la certitude de ce qui devait changer pour aller mieux. Et comme j’étais sûre, je n’ai pas eu à la faire de façon agressive. J’ai juste exprimé mon opinion, où j’en étais dans mon émotion… et où je voulais aller (cela peut être un projet, un état d’esprit, etc). En réalité, je pense que c’est vraiment la fermeté du message, couplée à l’attitude d’ouverture  qui conditionne tout le reste.

Pour le travail, il me semble important de savoir repérer où on en est, et où on souhaite aller. De là peuvent découler les opportunités. Mais tant qu’on n’est pas dans cet état d’esprit ouvert et bienveillant on risque de se couper de toutes les bonnes choses à venir, et ça c’est vraiment dommage.

Carol